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THERESE D'AVILA


LE CARMEL
TEXTES
BIOGRAPHIE
VOIX
PORTRAIT












« Que rien ne te trouble
Que rien ne t’épouvante
Tout passe
Dieu ne change pas
La patience triomphe de tout
Celui qui possède Dieu
Ne manque de rien
Dieu seul suffit ! »


Teresa de Ahumada naquit à Avila, en 1515, au début du Siècle d'Or espagnol marqué par la découverte du Nouveau Monde et un remarquable renouveau spirituel. Elle est la sixième enfant d'une famille de douze enfants : trois filles et neuf garçons en deux mariages. Elle écrit dans sa Vida

" Nous étions trois soeurs et neuf frères; par la grâce de Dieu, ils étaient tous vertueux comme leurs parents, sauf moi… "

Sa famille, profondément croyante, est aisée mais ne fréquente guère la noblesse car son grand-père paternel fut un Juif converti au catholicisme, un fait qui trouve des échos tout au long de ses écrits.
Elle est une enfant heureuse, mais on lui parle déjà d'un autre bonheur, celui que Dieu promet pour le Ciel .
En 1562, sous son impulsion, le petit monastère de St Joseph est fondé, création d'un type nouveau de communauté, mieux adapté à l'époque et cherchant à être intérieurement plus fidèle à la tradition du Carmel.
Pendant 20 ans Thérèse va poursuivre son chemin en entraînant les autres. Elle quittera son petit recoin de Dieu, à Avila, pour partir sur les mauvaises routes de Castille et d'Andalousie et donner naissance à 17 monastères. Elle suscite le même élan chez les carmes, dont l'un des premiers fut Jean de la Croix.

A 67 ans, malade et épuisée, Thérèse de Jésus moura au monastère d'Alba de Tormes en redisant tout son attachement et son amour filial pour l'Eglise en cette simple phrase :" Je suis fille de l'Eglise "

Sainte Thérèse d'Ávila, béatifiée en 1614 et canonisée en 1622, demeure une figure prestigieuse de la sainteté chrétienne, tant par son œuvre réformatrice, sanctionnée par la création de nombreux couvents «déchaux», que par ses écrits mystiques. Elle est devenue, en 1970, la première femme proclamée Docteur de l'Église.

La condamnation d’un des grands-pères de la sainte, Juan de Tolède, par l’Inquisition en 1485, bien qu’il ait déjà été converti (conversos) a été non seulement source de problèmes du temps de Franco pour les tenants du national-catholicisme, mais elle a aussi soulevé des questions d’un point de vue intellectuel : peut-on rattacher l’abondante œuvre littéraire de Thérèse au courant des « déracinés du judaïsme », selon l’expression de Marcel Bataillon ? Y trouve-t-on la marque d’une écriture juive, au sens d’une spécificité culturelle d’un groupe ? Joseph Perez

"Le monde est en feu.
Nous ne vivons pas en des temps
où l'on puisse parler à Dieu
d'affaires de peu d'importance."

*

Il faut mentionner aussi le converso Jean de la croix

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